Dans de nombreuses professions, les acteurs sont soumis à des règles précises, qui circonscrivent à la fois une manière d’être et de se comporter. C’est grâce à ce type de réglementations que l’on a pu édicter des codes de conduite, des procédés ou des recettes à respecter. Si tous les secteurs d’activités ne sont pas directement concernés, parce qu’il existe aussi des règles tacites, par exemple dans l’enseignement, ces règles établies sont cependant omniprésentes dans certains domaines, comme l’industrie ou le monde de la médecine, selon nos données complémentaires.
Le Code de la santé publique en France
Nous avons tous entendu parler, plus ou moins, du serment d’Hypocrate, que doivent prononcer les étudiants avant de devenir officiellement des médecins. S’il est très important, parce qu’il marque la volonté d’un praticien de respecter un certain protocole et un certain état d’esprit, il n’indique finalement que peu de choses, pour ce qui est de la conduite à tenir d’un futur médecin. C’est la loi française, à travers le Code de la santé publique et en particulier la section 1 : Code de déontologie médicale , qui émet des règles précises.
Quels sont les principes éthiques énoncés dans le code de déontologie pour une pratique professionnelle exemplaire ?
S’il y a donc une part évidente d’engagement à soigner tout le monde et tout le temps, quand on est médecin, la profession est tout de même réglementée par ailleurs. Dans la section 1 : Code de déontologie médicale du Code de la santé publique, que dit-on alors ? Un médecin inscrit à l’ordre des médecins doit d’abord respecter la vie humaine elle-même, mais aussi plus précisément respecter les personnes et leur dignité. Ce sont des notions assez vagues, mais elles sont complétées par des textes plus précis encore. L’Article R4127-3 par exemple, indique que « le médecin doit, en toutes circonstances, respecter les principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine ».
Le secret médical est inscrit dans la loi
C’est l’alinéa suivant, soit l’Article R4127-4, qui précise que le secret est de rigueur, entre un médecin et son patient, pour ce qui concerne les affections de ce dernier, les traitements qui lui ont été prescrits, ses antécédents médicaux… C’est un point très important, en particulier dans un monde comme le nôtre où les données personnelles sont devenues des informations qui s’échangent et qui se monnayent. Un médecin, donc, garde secrètes les informations liées au dossier des ses patients.
Soigner tout le monde, sans aucune distinction
De plus, un médecin doit faire tout ce qui est en son pouvoir, de manière à apporter son assistance à tout individu, quels que soient son âge, son origine, sa couleur de peau, son origine, son appartenance à une ethnie ou à une communauté religieuse. Il veille à la santé de tous ceux qui se présentent à lui pour demander des soins. Cela s’applique au sein du cabinet où le médecin officie, mais aussi partout ailleurs et quelles que soient les circonstances. Quand on devient médecin, on l’est pour toute sa vie, en permanence.
